L’histoire viticole de l’Acadie est très jeune. Le Domaine de Grand Pré s’est installé dans le décor néo-écossais afin de produire du vin en Atlantique.
Grand Pré propose des installations modernes malgré le fait que les premières vignes datent de la fin des années 70. C’est cependant un ancien du monde bancaire en Suisse, Hanspeter Stutz, qui a redonné un nouveau souffle à l’entreprise en achetant le domaine en 1993. Le bar de dégustation et la somptueuse petite boutique sont d’un charme fou et il y a une très bonne table au Restaurant Le Caveau.
J'ai eu la chance de déguster de très bons produits lors de mes quelques visites de ce secteur près de Wolfville dans la Vallée d'Annapolis. Les vins rouges m’ont surpris avec notamment le Léon Millot, le Castel et le Réserve Foch. Pour ce qui a trait aux blancs, j’ai aimé le Reserve L'Acadie et le Muscat. On y produit aussi un rosé très potable et de bons vins de dessert
A l'exemple de Grand Pré, l'industrie du vin ne cesse de croitre dans la province depuis les 25 dernières années. L'association des viticulteurs de Nouvelle-Écosse (Winery Association of Nova Scotia) a mis au point une stratégie à long terme en vue de passer d'une surface cultivée de 400 acres (162 hectares) à 1000 acres (405 hectares) et de doubler le nombre d'établissements vinicoles (de 10 à 20). Ceci a été atteint et dépassé.
Une étude sur l'industrie du vin au Canada classait la Nouvelle-Écosse au quatrième rang des producteurs au pays, une industrie qui emploie plus de 12 000 personnes à temps plein dans la province. De plus, celle-ci génère plus de $43 millions de dollars en revenus du tourisme.
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